Septembre 1944 : Le canal Léopold

En septembre 1944, suite à la déroute des armées allemandes en Normandie, les armées alliées des États-Unis, de Grande-Bretagne et du Canada foncèrent vers l’est de la France  et vers la Belgique. Bien que l’atteinte du Rhin était leur l’objectif principal, ils portèrent finalement attention à la libération de Anvers, un port qui pouvait assurer la logistique de l’approvisionnement  des trois armées en mouvement.

Bien que la ville d’Anvers fût prise par les Britanniques, les quais du port n’étaient pas sécurisés et les approches le long des deux rives de l’Escaut étaient défendues par la célèbre 15e Armée allemande, qui était déterminée à empêcher les Alliés d’utiliser le port d’Anvers. Tant que l’embouchure de l’estuaire de l’Escaut était inaccessible, Anvers, situé à 100 kilomètres à l’intérieur des terres, n’avait aucune valeur stratégique.

Le général allemand Gustav Von Zangen, commandant de la 15e Armée, proclama que  « la défense des approches d’Anvers était une tâche décisive pour la poursuite de la guerre. »

La 1re Armée canadienne avait trois divisions sous son commandement: la 4e Division blindée (incluant la Division blindée polonaise) de même que les 2e et 3e Divisions d’infanterie. Au total, près de 50 000 hommes.

La 4e Division blindée avait pour objectif de sécuriser un passage au Canal de Gent à Moerbrugge. L’unité  des Argyll and Sutherland Highlanders of Canada, appuyée par le Lincoln and Welland Regiment, eut de la difficulté à atteindre l’objectif. Pendant les trois jours de combat, il y eut de nombreuses pertes.

Le matin du 10 septembre, les ingénieurs complétèrent le pont. Les chars d’assaut du South Alberta Regiment rejoignirent l’infanterie et commencèrent à traquer l’ennemi dans les maisons et les meules de foins.

L’ordre fut ensuite donné à la division de traverser immédiatement le Canal Léopold « pour garder les Allemands en mouvement ». Les Canadiens se rendirent compte que l’organisation, les tactiques et la détermination de l’ennemi révélaient l’importance que les Allemands accordaient à la défense des approches de Anvers. Le Algonquin Regiment subit de lourdes pertes : 28 morts, 40 blessés et 66 prisonniers. La contre-attaque allemande utilisa toutes les ressources à sa disposition, mais le régiment réussit à tenir le coup.

Au matin du 15 septembre, les Canadian Grenadier Guards avec l’appui du Lincoln and Welland Regiment menèrent l’assaut vers Maldegem. L’ennemi était parti et ils poursuivirent leur avance vers l’est en passant sur les champs où sera éventuellement construit le cimetière militaire canadien d’Agadem. 848 Canadiens et 298 soldats polonais et britanniques y sont enterrés.

Ce texte est une adaptation des articles de Terry Copp publiés dans le magazine Légion (www.legionmagazine.com)

La boursière Katie Blunting, étudiante en histoire à l’Université d’Ottawa a visité Adegem en 2005 :

« Le musée de guerre le plus intéressant que j’ai visité est le musée canadien d’Adegem-Maldegem. Il a été construit par M. Gilbert Van Landschoot en 1995. Il avait promis à son père, sur son lit de mort, de créer un monument en hommage aux Canadiens qui ont libéré Adegem et de partager ainsi ces expériences de guerre avec les plus jeunes générations. Créer ce musée devint la mission de M. Van Landschoot. Quand il parlait, ses yeux brillaient et il s’excitait. Sa fierté pour ce musée était contagieuse. Tous les artéfacts avaient été donnés et la collection était impressionnante.

J’espère que chaque Canadien aura la chance de visiter le musée d’Adegem. L’importance de la contribution et du sacrifice du Canada y est célébrée avec sincérité et passion. Cela m’a réchauffé le cœur et remplie de fierté. »


La «poche» de Breskens octobre-novembre 1944

Avant d’être en mesure d’orchestrer une attaque sur l’île de Walcheren, les Canadiens devaient capturer la forteresse du sud de l’Escaut, mieux connue sous le nom de «poche» de Breskens. Cette tâche fut confiée à la 3e Division d’infanterie.

Le général Guy Simonds planifia l’opération «Switchback» qui demandait à la 9e Brigade de prendre d’assaut la «poche» de Breskens par derrière. Les «Buffalo», des véhicules à chenilles amphibies, devaient se rendre par voie maritime à Terneuzen qui avait été pris par les Polonais et débarqueraient la 9e Brigade le long de la côte nord-est près de la ville hollandaise de Hoofdplaat. Pour que cette stratégie fonctionne, l’ennemi devait porter toute son attention sur le Canal Léopold. Pour ce faire, on ordonna à la 7e brigade de procéder à une attaque frontale près de la route principale de Breskens.

«Switchback» était une opération très risquée. Sa réussite dépendait de l’élément de surprise, du courage extraordinaire des soldats et d’un maximum de couverture de l’artillerie et de la force aérienne. Le ciel nuageux et pluvieux d’octobre limita l’apport de la force aérienne tactique. Les artilleurs durent donc être particulièrement créatifs. Le brigadier Stanley Todd, commandant de l’artillerie de la 3e Division canadienne, conçu un plan brillant pour supporter l’infanterie. Des lance-flammes «WASP» furent employés pour la première fois afin de supporter l’infanterie. Le plan aérien pour «Switchback» demandait l’emploi de  l’ensemble des ressources du 84e groupe, 2e Force aérienne tactique, qui comprenait des escadrons de l’Aviation royale du Canada et du Royal Air Force et incluait des escadres britanniques, polonaises, norvégiennes, françaises et tchécoslovaques.

Après presque un mois de combat féroce dans des conditions misérables de boue et de froid, les «Water Rats», comme l’on surnomma la 3e Division, chassèrent les Allemands de la «poche» de Breskens.

Ce texte est une adaptation des articles de Terry Copp publiés dans le magazine Légion (www.legionmagazine.com)


Le boursier de la Fondation canadienne des champs de bataille Chris Finney, étudiant en histoire de l’université de Waterloo a fait le voyage d’études en 2004 :

« Ce que cette expérience m’a rapporté au niveau personnel restera pour toute ma vie. En voyageant en France avec un groupe d’étudiants et d’organisateurs dynamiques grâce à la Fondation, j’ai pu participer à une expérience dont je souhaite que chaque Canadien puisse avoir la chance de vivre. Marcher sur les traces des soldats canadiens, là où ils se sont battus et ont donné leurs vies est vraiment spécial. En tant que futur enseignant, je vais pouvoir partager cette expérience avec mes étudiants et leur transmettre toutes mes nouvelles connaissances sur le rôle du Canada pendant les deux guerres mondiales. »


Libération du port d’Anvers, septembre 1944

(Extrait d’une allocution d’un des fondateurs de la Fondation canadienne des champs de bataille, le brigadier-général Denis Whitaker, DSO,aujourd’hui décédé.) *

« Je suis arrivé à Anvers pour la première fois le 16 septembre comme officier commandant du Royal Hamilton Light Infantry. Nous avons établi notre quartier général dans l’usine de la compagnie Ford, près des quais. Nous prenions la relève du Royal Welsh Fusiliers de la 53eDivision galloise qui occupait occupé la ville depuis qu’elle avait été prise par la 11e Division blindée.

Je n’étais arrivé que depuis dix minutes lorsqu’un Belge au nez de faucon arriva à mon quartier-général. Il se présenta comme étant « Harry », aussi connu sous le nom de colonel Eugene Colson, chef de la résistance de la région portuaire. Il offrit immédiatement les services d’environ 600 débardeurs qu’il avait organisés en une impressionnante force de résistance.

À ce stade de la guerre, le port d’Anvers était d’une extrême importance pour assurer la victoire contre les Allemands sur le front ouest. Après avoir débarqué sur les plages de Normandie, les Alliés avaient réussi à sortir de leur tête de pont et avaient désespérément besoin de support logistique pour les centaines de milliers de soldats. Il était crucial pour les Alliés de sécuriser un port près de la ligne de front pour assurer l’approvisionnement des troupes et gagner la guerre. Anvers était le deuxième port en importance d’Europe. Pour se servir du port, les Alliés devaient premièrement chasser les Allemands de la région et en assurer l’accès par l’Escaut.

Le colonel Eugene Colson, ou Harry (son nom de code de résistant) et les 600 membres de son groupe, contrôlaient le port depuis que la ville d’Anvers avait été libérée par la 11e division blindée britannique sous le commandement de mon bon ami, le général britannique Pip Roberts. Les Allemands firent de leur mieux pour détruire les installations portuaires et empêcher les Alliés de l’utiliser. Harry et ses hommes avaient défendu les installations jusqu’à notre arrivée le 16 septembre 1944.

Durant les 30 jours qui suivirent, Harry et moi avons développé une solide relation fondée sur la confiance et le respect, ce qui nous permis d’accomplir notre mission qui était de défendre le port.

Pendant que la 4e Brigade d’infanterie, à laquelle j’étais rattaché, était occupée à défendre le port, les 5e et 6e Brigades canadiennes avaient comme tâche de libérer les secteurs est et nord-est autour d’Anvers avant que nous puissions poursuivre notre avance vers la frontière hollandaise.

Finalement, le 5 octobre, toute la 2e Division était prête à se lancer vers la Hollande pour refermer la péninsule du Beveland-Sud. À la frontière, leurs commandants ordonnèrent aux résistants de retourner à la maison. Toutefois, plusieurs d’entre eux, dont le colonel Colson, rejoignirent une unité canadienne et se battirent dans les polders hollandais pour libérer les approches de l’Escaut. Ces patriotes belges se battirent sans uniformes et sans compensation financière et plusieurs payèrent le prix ultime. Au cours des mois de septembre et octobre, 87 d’entre eux furent tués et 114 blessés. »

*Des anciens combattants comme le brigadier-général Whitaker fondèrent la Fondation canadienne des champs de bataille pour éduquer les jeunes sur le service militaire et les sacrifices des 1.5 millions d’hommes et de femmes volontaires qui ont participé aux guerres du 20e siècle.


La bataille de Woensdrecht et du col de l’estuaire de l’Escaut

Le 11 octobre au soir, les Allemands avaient établi leur défense sur la crête de Woensdrecht et sur la haute digue du chemin de fer qui passait de Beveland à l’île de Walcheren. Ils ordonnèrent à l’armée de réserve –le groupe de bataille «Chill»– qui incluait le 6e régiment parachutiste et de nombreux autres bataillons de bloquer l’accès à Walcheren en tenant la position au village de Woensdrecht, situé à la pointe est de l’isthme étroit du Beveland-Sud qui fait le lien entre le continent et le Beveland-Sud.

Pour l’armée canadienne qui comprenait six bataillons d’infanterie, un escadron de chars d’assaut et un régiment d’artillerie et qui manquait de munitions, l’idée de lancer une attaque contre les positions allemandes était peu invitante. Toutefois, le feld-maréchal Montgomery, afin d’ouvrir les approches du port d’Anvers, insista pour que l’avance se poursuive.

Cette opération, connue sous le nom de code « Angus », prévoyait que la 5e Brigade utilise un bataillon pour s’emparer du remblai du chemin de fer alors que deux autres bataillons poursuivraient l’assaut pour fermer la route vers l’île de Walcheren. La première phase de l’opération serait menée par les Black Watch. Le Régiment de Maisonneuve, à qui il manquait plus de 200 soldats, et les Calgary Highlanders avaient subi le gros des combats à Hoogerheide.

Cette attaque, contre un ennemi puissant et bien préparé, menée par des bataillons en sous-effectif, des troupes sous-entraînées et un mauvais plan tactique, a échoué. Pour le Black Watch, le 13 octobre s’est transformé en sombre journée, la deuxième journée la plus meurtrière de l’histoire de ce régiment. Ce n’est pas tant le nombre de blessés et de morts, mais le ratio morts-blessés qui a marqué cette journée de combat. Cinquante-six soldats du Black Watch furent tués ou blessés. Vingt-sept furent fait prisonniers.

Malgré une série de contre-attaques allemandes sur le South Saskatchewan Regiment et des indices permettant de croire aux renforcements des positions défensives, on ordonna Royal Hamilton Light Infantry (RHLI) de donner l’assaut sur Woensdrecht le 16 octobre. L’idée de lancer une nouvelle attaque avec un seul bataillon contre le centre de la résistance ennemi ne semblait pas très judicieuse, mais si un bataillon pouvait prendre et garder Woensdrecht, c’était le RHLI.

Le lieutenant-colonel Denis Whitaker, qui s’était mérité l’Ordre du Service distingué lors du raid sur Dieppe et qui avait été blessé en Normandie, avait repris le commandement d’un bataillon qui avait connu d’importants succès. Whitaker, mort en mai 2001, était un leader exceptionnel. Il avait aussi la chance d’être entouré par des commandants de compagnies et des sous-officiers d’expérience. Whitaker étudia le champ de bataille des airs et envoya des patrouilles de reconnaissance afin de tester les défenses allemandes. Il insista pour une attaque de nuit avec le support de trois régiments de campagne et deux régiments d’artillerie moyenne. Un modèle de sable du village et de la crête fut utilisé pour expliquer l’opération à chacune des compagnies et pour s’assurer que chaque homme savait ce que l’on attendait de lui.

L’attaque fut un succès. Le village fut prit et des positions furent établies sur la crête. Mais avec l’arrivée des premiers rayons de soleil, l’inévitable contre-attaque allemande débuta et une bataille d’attrition s’ensuivit. Les combats durèrent cinq jours au cours desquels 26 hommes du RHLI perdirent la vie et 146 autres furent blessés. Le 23 octobre 1944, après deux semaines de combats intensifs, la 2e division commença sa progression vers l’ouest et vers l’île de Walcheren.

Ce texte est une adaptation d’un article de l’historien Terry Copp, publié dans le magazine Légion (www.legionmagazine.ca)


Les étudiants boursiers de la Fondations canadienne des champs de bataille visitent régulièrement, en compagnie d’historiens réputés, Woensdrecht et la région de l’estuaire de l’Escaut au cours de leur voyage d’étude des champs de bataille canadiens du nord de l’Europe.

David Gall, diplômé en histoire de l’Université Waterloo:

« En empruntant le même chemin que des Canadiens avaient visité des générations avant dans des circonstances complètement différentes et en sachant le sacrifice de ces soldats qui ont donné leur vie pour une cause si importante, je ne pouvait m’empêcher de ressentir une fierté pour ces Canadiens. Je me suis demandé si j’aurais eu, moi aussi, le courage de faire ce qu’ils on fait. Si l’on m’avait ainsi demandé de donner ma vie, comment aurais-je réagi ? »


La libération de l’île de Walcheren

Le 23 octobre 1944 – après deux semaines de combats intenses à Woensdrecht – la 2e Division commença son avancée vers l’île de Walcheren à l’ouest. Les opérations pour libérer la péninsule du Beveland furent rapides et efficaces. Une brigade de la 52e  Lowlands Scottish Division lança un assaut amphibie de l’autre coté de l’Escaut, ce qui força l’ennemi à abandonner ses nouvelles lignes défensives sur le canal de Beveland avant de battre en retraite rapidement vers Walcheren. Les Écossais, ralentis par la boue, les mines et les précautions de soldats peu expérimentés, ne purent empêcher la fuite des soldats allemands.

Avec seulement 36 heures avant le début du débarquement risqué des commandos à Westkappele et à Flushing, sur la côte ouest de l’île de Walcheren, le général Simonds devait réagir immédiatement. La 4e Brigade devait prendre les positions ennemies à l’extrémité est de la chaussée qui liait Beveland à l’île de Walcheren et la 5e Brigade devait capturer la tête de pont sur l’île, afin de la remettre aux Écossais.

Pendant que les Calgary Highlanders s’entraînaient à l’assaut en employant des « storm boat », le Black Watch mena une attaque de reconnaissance sur la chaussée du détroit. L’ennemi a réagi en employant un feu nourri d’artillerie qui « faisait éclabousser l’eau à plus de 200 pieds lorsqu’elle n’atteignait pas ses cibles». Le Black Watch se replia et creusa des positions défensives. Des ingénieurs, envoyés en mission de reconnaissance aux intersections principales, rapportèrent qu’il n’y avait pas assez d’eau pour utiliser les embarcations d’assaut – même à marée haute. Les terrains boueux étaient impraticables pour les véhicules de débarquement à chenilles.

À chaque année en novembre, les Calgary Highlanders commémorent le jour de Walcheren afin de rendre hommage aux hommes qui ont accompli l’impossible. La première attaque des Calgary Highlanders connut des ratées lorsqu’il est devenu évident que l’ennemi avait déplacé ces hommes sur la chaussée. Le bataillon se replia pour permettre au 5e Régiment de campagne de préparer un nouveau plan de tir qui alignait deux régiments d’artillerie sur un front de 750 verges.

Le barrage d’artillerie avait pour objectif  de balayer la chaussée, en progressant de 50 verges à chaque deux minutes. Au lever du soleil, le 1er novembre, les Calgary Highlanders progressèrent sous le couvert du barrage et trois compagnies purent prendre position sur l’île. La réaction allemande fut exactement celle qu’avait espéré le général Simonds – une contre-attaque massive sur la tête de pont canadienne et ce, pendant que les commandos commençaient leur débarquement de l’autre côté de Walcheren.

Les Calgary Highlanders payèrent le prix de leur premier succès. Un bombardement intensif et une série de contre-attaques les forcèrent à diminuer l’importance de la tête de pont. Le débarquement des commandos, bien que coûteux sur le plan humain, progressait bien et les Écossais purent prendre la relève des opérations le lendemain matin. La 5e Brigade eut pour tâche d’organiser une attaque dont l’objectif était de sécuriser la tête de pont. Cette tâche fut déléguée au Régiment de Maisonneuve qui envoya deux de ces trois compagnies en sous-effectif. Alors que le régiment était pris dans une bataille isolée, les ingénieurs écossais parvinrent à passer par les terrains boueux. L’infanterie, en avançant lentement en file indienne, pu établir une deuxième tête de pont et en 24 heures, elle déborda l’ennemi. Cette action força les Allemands à retraiter rapidement. L’attaque de la chaussée coûta la vie à 17 soldats des Calgary Highlanders  et 46 hommes furent blessés. Le Régiment de Maisonneuve avec moins de 60 hommes par compagnie n’eurent qu’un mort et 10 blessés.

Le 28 novembre 1944, après qu’une flottille de dragueurs de mines ait neutralisé 267 mines, l’estuaire de l’Escaut fut de nouveau ouvert à la navigation. Le navire Fort Cataraqui, construit au Canada, navigua le long de l’Escaut jusqu’au port d’Anvers, transportant des marchandises essentielles pour les armées alliées. Les pertes pour la 1re Armée canadienne, lors des ces six semaines de combat, furent de 12 873 hommes.

Ce texte est une adaptation d’un article de l’historien Terry Copp, publié dans le magazine Légion (www.legionmagazine.ca)


Sharon Roe, une étudiante de l’Université de Toronto et boursière de la Fondation canadienne des champs de bataille visita la «poche» de Breskens en 1998. Voici ces commentaires:

« Si notre génération n’enseigne pas correctement l’histoire militaire, dans cinquante ans la participation canadienne à cette bataille sera oubliée. Lorsqu’on pense aux sacrifices de tous ces hommes, ceci est tragique. »